À l’occasion de son 25e congrès, la Fédération nationale des Transports de Voyageurs, en collaboration avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, s’est penchée sur la question : « Comment réussir la transition énergétique ? ». Dans ce sens, elle a publié un document intitulé « Quelles filières énergétiques pour les autocars ? ». Il met en lumière l’état actuel et les perspectives d’avenir pour promouvoir durablement l’écosystème du transport routier de voyageurs.
Une initiative en faveur de l’environnement
Depuis de nombreuses années, le respect de l’environnement est devenu une priorité pour ces acteurs. En effet, la loi n° 2015-992 du 17/08/2015, portant sur la transition énergétique pour la croissance verte, stipule qu’à partir de 2020, lors des renouvellements du parc des services conventionnés interurbains, la moitié de la flotte devra être constituée de véhicules à faibles émissions. D’ici 2025, cette réglementation concernera tous les véhicules achetés dans le cadre de l’exécution de ces services. Face à cette ambition, ce document tente de recueillir les atouts et inconvénients techniques, les enjeux environnementaux et économiques des solutions technologiques existantes ou à venir.
Quelles alternatives énergétiques pour les autocars ?
De nos jours, il n’existe encore aucune filière énergétique pouvant substituer au diesel pour assurer l’ensemble des activités du transport routier de voyageurs. Pour les transports scolaires, les services organisés, les lignes régulières régionales, etc., les filières matures telles que le gaz naturel comprimé, les huiles végétales hydrotraitées, l’électrique, l’hydrogène ou l’éthanol et l’hybride restent à développer. Pour chacune de ces technologies, ce document se focalise donc sur les impacts environnementaux, le cadre réglementaire et fiscal, les avantages et inconvénients, etc. Et pour répondre à la question « Quelles filières énergétiques pour les autocars ? » le guide tente de résumer les différentes Perspectives et avance que pour réussir la transition énergétique, il faudra respecter un calendrier réaliste et acceptable par tous.
