La start-up Wattsense développe une interface pour améliorer la gestion technique des bâtiments. De nombreux investisseurs s’intéressent déjà à ce nouveau concept, lequel permet aux développeurs informatiques de créer des applications d’optimisation à partir d’une interface de programmation Plug & Play.
Le système pourra résoudre les problèmes de compatibilité des équipements et diviser par dix le coût d’installation de la Gestion technique du bâtiment (GTB). Il s’agit d’une solution connectée pouvant être installée dans les bâtiments commerciaux, tertiaires et industriels.
Pour réaliser les dernières mises au point et pour lancer cette solution, la start-up vient de finaliser une première levée de fonds de 730 000 euros.
Selon Louis Vermorel, fondateur de Wattsense, aujourd’hui, il n’existe pas encore de solution logicielle universelle pour assurer la gestion technique des bâtiments. Plutôt que d’utiliser des programmations sous forme de ligne de code, les équipements d’aujourd’hui utilisent des programmations graphiques et communiquent mal entre eux. C’est pour cette raison que la start-up a proposé une interface capable de les connecter.
En réalité, cette solution informatique permettra de piloter à distance la gestion technique des bâtiments. Elle est composée de deux éléments. D’une part, il y a un module électronique autoconfigurable et compatible avec tous les protocoles des appareils de chauffage, de climatisation, d’éclairage, etc.
D’autre part, une plateforme « cloud » est conçue dans le but de récolter à distance les données puis de charger des applicatifs d’optimisation du contrôle de ces équipements.
En faisant communiquer plusieurs applications d’optimisation, la solution développée par Wattsense permettra à la fois de réduire la consommation énergétique globale des bâtiments et de gérer efficacement en amont la demande d’énergie.
Grâce à cela, il est également possible d’éviter les pics de consommation et de prolonger la durée de vie des équipements coûteux en anticipant les défaillances techniques.
