Des chercheurs avancent des solutions pour réduire le coût sociétal lié à la pollution aux particules

En se basant sur les valeurs guides de l’OMS, des chercheurs ont avancé certaines solutions permettant de réduire le coût sociétal lié à la pollution atmosphérique aux particules.

Si tout un chacun arrive à respecter ces concepts, il est possible de réduire ce coût de 53 Mds d’euros, selon les résultats d’une étude du PSAS (programme de surveillance Air et santé) publiée le 11 décembre dernier.

Pour mener cette étude, les chercheurs se sont basés sur l’évaluation de la pollution aux particules auprès de 36 000 communes françaises. Ils se sont également focalisés sur la valorisation économique d’un décès « évitable ».

Ainsi, ils ont évoqué le fait que si chacune des communes françaises arrive à ne pas dépasser le niveau de pollution de 4,9 μg/m3/an, chaque année, il serait possible d’éviter 48 000 décès liées prématurées et liés à la pollution aux particules, ce qui représente un gain économique d’environ 145 Mds d’euros.

Par ailleurs, si les niveaux de pollution de toutes les communes françaises parviennent à maintenir le taux de particules polluantes à 4,9 μg/m3/an, cela permettrait d’éviter 34 500 décès prématurés chaque année, ce qui résulterait en un bénéfice économique de 103 Mds d’euros.

Enfin, les chercheurs ont avancé que si on arrive à respecter la valeur guide de l’OMS qui est en moyenne de 10 μg/m3/an, 17 712 décès prématurés pourraient être évités chaque année, pour un gain sociétal d’environ 53 Mds d’euros par an. Ce troisième scénario étant considéré comme le plus réaliste.