Pour traiter leurs eaux usées, les particuliers peuvent choisir le raccordement au réseau public d’assainissement collectif. Mais cette solution n’est pas toujours envisageable. Dans ce cas précis, ils doivent disposer d’un assainissement individuel.

Le choix d’un système d’assainissement non collectif dépend de plusieurs éléments (surface disponible, disposition et implantation des arbres, pente du terrain, etc.).

C’est notamment pour cette raison qu’il est recommandé de faire appel à un bureau d’études pour réaliser une étude de faisabilité de votre projet d’assainissement. À noter qu’en France, l’assainissement individuel pour les particuliers concerne actuellement plus de 5,4 millions de logements, soit plus de 12 millions de personnes !

Les divers procédés d’assainissement individuel

assainissement-individuel-particulierIl existe différents types de dispositifs d’assainissement individuel.

Lorsque vous devez en installer un, il est donc préférable de vous fier à des sociétés privées qui vont réaliser une étude de votre logement et de votre terrain. Votre spécialiste va tenir compte de plusieurs éléments tels que la surface disponible, le nombre d’installations sanitaires, la nature du sol l’inclinaison du terrain, ou encore le nombre d’occupants de votre maison.

Quel que soit le dispositif d’assainissement choisi, il fonctionne généralement de la même manière. En effet, il permet de récupérer, de pré-traiter, d’épurer et de relâcher les eaux assainies dans la nature.

Le prétraitement est réalisé dans une cuve appelée décanteur ou fosse toutes eaux. Ce compartiment assure la liquéfaction des matières solides en suspension et la rétention des éléments flottants (graisses).

Ensuite, les eaux pré-traitées sont acheminées dans une seconde cuve où les éléments polluants restants sont éliminés grâce à une dégradation biochimique.

La micro-station, un dispositif avantageux pour l’assainissement individuel des particuliers

Parmi les différents dispositifs d’assainissement disponible sur le marché, la micro-station est actuellement l’une des solutions les plus plébiscitées par les particuliers.

Cette filière respecte l’environnement puisqu’elle n’utilise aucun produit chimique pour le traitement des eaux. Par ailleurs, elle offre un rendement épuratoire élevée (jusqu’à 99 %) et permet de rejeter directement les effluents dans le milieu naturel. Il est même possible de réutiliser l’eau épurée pour l’irrigation souterraine.

Mais le plus grand avantage d’une micro-station est sa compacité. Son emprise au sol est réduite, de l’ordre de 5 à 10 m2 pour un logement standard.

Comme seul inconvénient, la micro-station ne supporte pas les périodes d’absence trop prolongées. Elle ne doit donc pas être installée dans une résidence secondaire, car elle doit être alimentée en permanence en électricité. La consommation électrique du dispositif ne constitue pas toutefois un obstacle puisque cela avoisine les 35 euros par an.

Que faut-il savoir avant d’installer une micro-station ?

Avant tout, sachez que le dimensionnement de cette filière doit respecter des normes strictes. Sa capacité est exprimée en Équivalent Habitant, qui dépend essentiellement de la capacité d’accueil maximum du logement.

Pour installer cette filière, il faut suivre les préconisations de votre fabricant. Vous devez également obtenir l’autorisation du SPANC (Service Public de l’Assainissement Non collectif) de votre commune pour s’assurer que votre projet soit conforme aux normes en vigueur.

Enfin, il convient de noter que, pour pouvoir être installée dans le territoire français, votre filière doit avoir un numéro d’agrément national attribué par les ministères de la Santé et de l’Environnement.